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LEGO: Du rêve galactique de Star Wars à la réalité Ninjago


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Une brève histoire de LEGO

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La LEGO Group, fondée en 1932 par Ole Kirk Kristiansen, est un nom de renom dans le monde des jouets. L’entreprise, qui a été transmise de père en fils et est maintenant la propriété de Kjeld Kirk Kristiansen, petit-fils du fondateur, est l’une des plus grandes fabricantes de jouets au monde. Le nom ‘LEGO’ est une abréviation des deux mots danois « leg godt », qui signifie « jouer bien ».

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Le pouvoir de Star Wars: Stratégie de licence

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L’un des exemples les plus connus de la stratégie de licence de LEGO est son partenariat avec Star Wars. Cette collaboration, qui remonte à 1999, est devenue l’une des plus réussies de l’histoire des jouets, générant des milliards de dollars en ventes de produits.

L’histoire aurait pu s’arrêter là.

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Le chemin moins fréquenté : Comment LEGO a tracé sa propre voie avec Ninjago

Dans le tourbillon du marketing moderne, où chaque nouvelle tendance semble être plus bruyante et plus coûteuse que la précédente, il est facile de se sentir perdu. Entre l’écrasante popularité des influenceurs et le coût croissant de la publicité payante, il peut sembler qu’il n’y a pas d’autre choix pour les marques qui cherchent à se faire remarquer. Cependant, l’histoire de LEGO et de sa franchise Ninjago nous rappelle qu’il existe toujours une autre voie, à condition d’être prêt à sortir des sentiers battus.

Au lieu de suivre la voie bien tracée de l’achat de licences coûteuses ou de l’embauche d’influenceurs, LEGO a pris une décision audacieuse en 2011. Ils ont créé leur propre franchise, Ninjago, une série qui comprend des jouets, une série télévisée animée et même un film. Et ils l’ont fait avec un succès retentissant, captivant l’imagination de millions d’enfants (et d’adultes) dans le monde entier avec des histoires de ninjas courageux, de méchants mémorables et de messages sur le courage et l’esprit d’équipe.

Pour comprendre l’ampleur de cette réalisation, il suffit de jeter un coup d’œil à la situation d’une autre géante du jouet, Hasbro. Pour pouvoir produire des jouets basés sur la franchise Star Wars, Hasbro a dû payer une somme astronomique. Leur accord de licence, signé en 1997, a coûté à Hasbro un minimum garanti de 730 millions de dollars, sans compter les royalties de 18 à 20% sur les ventes nettes de jouets Star Wars. Un fardeau financier qui aurait été insurmontable pour de nombreuses entreprises.

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Mais LEGO a choisi une autre voie. En investissant dans la création de leur propre franchise, ils ont gardé le contrôle total sur Ninjago et ont évité les coûts de licence exorbitants. Et, peut-être plus important encore, ils ont créé un lien direct avec leur public, sans avoir besoin de passer par des influenceurs ou des publicités payantes.

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C’est une leçon précieuse pour les marques d’aujourd’hui. Les influenceurs, malgré leur popularité, sont de plus en plus critiqués pour leur manque de transparence et leurs tarifs peuvent être prohibitifs. De même, la publicité payante peut rapidement devenir coûteuse et ne garantit pas toujours un retour sur investissement.

En revanche, l’investissement dans la création de leur propre contenu permet aux marques de créer une connexion plus profonde avec leur public et de contrôler totalement leur message. De plus, cela pourrait se révéler être une stratégie financièrement plus viable à long terme, en évitant les coûts élevés des licences et des influenceurs.

Cependant, il convient de noter que cette stratégie n’est pas sans risques. La création d’une franchise à succès comme Ninjago nécessite un investissement substantiel en temps, en ressources et en créativité. De plus, il n’y a aucune garantie que le public accueillera favorablement le nouveau contenu. Mais, comme le démontre le succès de Ninjago, les récompenses potentielles peuvent être immenses.

En fin de compte, la leçon que LEGO nous enseigne avec Ninjago est qu’il existe d’autres voies vers le succès marketing en dehors des pratiques traditionnelles. En adoptant une approche innovante et en prenant des risques calculés, les marques peuvent non seulement se démarquer de la concurrence, mais aussi créer un lien plus authentique et durable avec leur public.

Il est peut-être temps pour plus de marques de suivre l’exemple de LEGO et de se rappeler que, dans le monde du marketing, « il y a toujours une autre voie ».

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Cette audace à suivre sa propre voie pourrait être ce qui permettra à votre marque de vraiment briller.

Ninjago et Star Wars: Inspirations et similitudes

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Il est vrai que certaines personnes pourraient trouver des similitudes entre les histoires et les personnages de LEGO Ninjago et Star Wars, mais il est important de noter que bien que certaines thèmes généraux puissent se ressembler, les deux séries sont distinctes et uniques à leur manière.

  1. Thème de la lutte du bien contre le mal : C’est un thème universel que l’on retrouve dans de nombreuses histoires, y compris Star Wars et Ninjago. Dans Star Wars, les Jedi luttent contre les Sith et l’Empire maléfique, tandis que dans Ninjago, les ninjas luttent contre divers antagonistes comme Lord Garmadon, les serpents, les fantômes, etc.
  2. Les personnages et leur développement : Les deux séries ont une variété de personnages avec leurs propres arcs de développement. Par exemple, dans Star Wars, Luke Skywalker passe d’un fermier à un puissant Jedi, tandis que dans Ninjago, les personnages comme Lloyd passent également par des arcs de développement significatifs.
  3. Élément de l’apprentissage et de la maîtrise de nouvelles compétences : Dans Star Wars, les Jedi doivent apprendre à maîtriser la Force. De même, dans Ninjago, les ninjas doivent apprendre à maîtriser leur « Spinjitzu » et leurs éléments respectifs.
  4. Réconciliation familiale : Dans Star Wars, l’un des arcs les plus mémorables est la relation tendue entre Luke Skywalker et son père, Darth Vader. Dans Ninjago, Lloyd a une relation compliquée avec son père, Lord Garmadon, qui est également un antagoniste.

Cependant, il est crucial de noter que malgré ces similitudes, les deux séries ont leurs propres particularités uniques qui les distinguent. Par exemple, Ninjago intègre des éléments d’arts martiaux et de mythologie orientale, tandis que Star Wars est fortement ancré dans le genre de la science-fiction et de la fantaisie spatiale. Les personnages, les ensembles, les intrigues et les thèmes de chaque série sont distincts et créent des univers uniques qui captivent leur public respectif.

Équilibre entre licences et propriétés intellectuelles maison

La stratégie de LEGO en matière de licences et de propriétés intellectuelles maison est un bel exemple d’équilibre entre l’exploitation de franchises populaires et la création de ses propres univers de marque. D’un côté, les licences offrent une reconnaissance immédiate de la marque et une base de fans dédiée, mais elles peuvent être coûteuses et sous le contrôle créatif de l’entité de licence. De l’autre côté, les propriétés intellectuelles maison nécessitent un investissement créatif important et une prise de risque, mais elles offrent un contrôle total et la possibilité de construire des marques durables.

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Le succès de LEGO avec Star Wars et Ninjago montre qu’une approche équilibrée peut offrir le meilleur des deux mondes: la popularité immédiate des franchises existantes et la liberté de créer et de contrôler ses propres histoires. C’est une stratégie qui a fait de LEGO une force dominante dans le monde des jouets, et qui continuera probablement à guider son succès dans les années à venir.

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Transformers et la révolution du marketing des années 80 : une histoire d’innovation et de déréglementation


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More than Meets the Eye

C’est par cette phrase mystérieuse (qui fait référence à plus d’un personnage ou d’une idée) que s’ouvrait chaque épisode de la série culte des années 80 : Les Transformers. On ne pouvait pas imaginer alors, combien ce dessin animé et les jouets qui l’accompagnaient allaient marquer à la fois l’industrie du jouet, le paysage télévisuel et, par extension, le monde du marketing.

Mais comment est-ce arrivé ? Comment se fait-il que ces robots capables de se transformer en véhicules, objets ou animaux aient pris d’assaut nos chambres d’enfants, et par la même occasion, notre inconscient collectif ?

Plongeons-nous ensemble dans l’histoire méconnue des Transformers, de la déréglementation de l’ère Reagan, et du tour de force marketing qui a révolutionné l’industrie du jouet.

Un Univers qui Prend Vie

Au début des années 1980, la compagnie de jouets Hasbro cherche à se réinventer. L’entreprise trouve une source d’inspiration inattendue au Japon, où Takara, une société de jouets, vend déjà des robots capables de se transformer. En 1984, Hasbro rachète les droits de ces jouets et les rebaptise « Transformers ».

Takara, maintenant connue sous le nom de Takara Tomy après une fusion en 2006, est une entreprise japonaise de jouets bien connue. Elle est à l’origine de nombreuses lignes de jouets populaires, y compris les robots tirelires dont vous parlez, appelés « Chokin Robo » ou « Chokin Bako » (qui signifie littéralement « robot tirelire »).

Cependant, Takara est également connue pour avoir créé les lignes de jouets Diaclone et Micro Change au début des années 80. Ce sont ces jouets qui ont été repérés par Hasbro lors d’un salon du jouet et qui ont finalement été transformés en Transformers. Les jouets Diaclone et Micro Change étaient innovants à l’époque, car ils pouvaient se transformer en véhicules, armes ou appareils électroniques.

Ainsi, bien que Takara puisse être connue pour ses robots tirelires, elle a joué un rôle fondamental dans la création des Transformers et continue d’être une marque de jouets innovante et influente.

Hasbro est enthousiaste, mais ils se rendent compte rapidement que les jouets seuls ne suffiront pas. Il leur faut un univers, une histoire qui donne du sens à ces incroyables créations. Ils collaborent donc avec Marvel Comics pour créer une riche mythologie, avec une histoire de planètes lointaines, de guerres éternelles entre Autobots et Decepticons, le tout dirigé par des personnages iconiques comme Optimus Prime et Megatron.

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Ah, les autocollants thermosensibles !

Ils étaient une caractéristique emblématique de la gamme de jouets Transformers « Generation 1 » des années 1980. Officiellement appelés « rubsigns », ces autocollants étaient destinés à ajouter une autre couche de mystère et d’excitation à l’expérience des Transformers.

Chaque jouet Transformers venait avec un rubsign attaché. À première vue, ces autocollants étaient simplement noirs. Cependant, lorsqu’ils étaient frottés ou réchauffés (par exemple, en y mettant votre doigt), la chaleur faisait apparaître une image d’une faction Transformers – un Autobot (gentil) ou un Decepticon (méchant).

Ces autocollants étaient une manière ludique d’introduire une révélation surprise pour les enfants. Ils n’avaient qu’à « activer » l’autocollant pour découvrir de quel côté leur nouveau robot était. Cela ajoutait une dimension supplémentaire au processus de déballage et d’appropriation du jouet, rendant l’expérience globale encore plus mémorable.

De plus, cette fonctionnalité de l’autocollant thermosensible renforçait le slogan des Transformers : « Plus que ce que l’on voit » (« More than meets the eye »). En effet, les enfants ne savaient pas immédiatement si leur jouet était un Autobot ou un Decepticon. Il leur fallait un peu d’investigation – en l’occurrence, en frottant l’autocollant – pour découvrir la vérité.

Le concept de rubsign a été une innovation intéressante pour l’époque et est un exemple de la façon dont les Transformers ont continué à innover et à maintenir l’intérêt des enfants. Même si les rubsigns ne sont plus couramment utilisés sur les jouets Transformers modernes, ils restent un souvenir nostalgique pour de nombreux fans.

La déréglementation de l’ère Reagan

Jusqu’aux années 1980, aux États-Unis, la Federal Communications Commission (FCC) régulait strictement la publicité dans les programmes destinés aux enfants. Mais sous l’administration Reagan, une vague de déréglementation a changé la donne. Les fabricants de jouets ont désormais eu le droit de créer des émissions de télévision basées sur leurs produits.

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Hasbro saisit cette opportunité et collabore avec Sunbow Productions pour créer une série animée Transformers. L’émission servait à la fois de divertissement captivant et de publicité prolongée pour les jouets. Et cela a fonctionné.

Une Stratégie Marketing qui Transforme

L’approche d’Hasbro a été révolutionnaire. Ils ne vendaient pas simplement des jouets, ils vendaient une expérience. Chaque Transformer venait avec sa propre carte d’identité, détaillant son rôle, ses capacités, et sa place dans l’histoire plus large de la guerre Autobots-Decepticons.

Mais la encore ce n’était pas « juste » des cartes toute une réflexion marketing a amélioré l’expérience utilisateur pour travailler le « reveal » lors de l’utilisation du jouet.

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Ah ce bout de plastique rouge 🙂

Les premiers jouets Transformers sont venus avec ce qui a été appelé des « Tech Specs », qui étaient essentiellement des fiches d’identité pour chaque personnage. Ces Tech Specs ont été imprimés sur le dos de la boîte de chaque jouet.

Chaque fiche d’identité comprenait le nom du personnage, sa fonction (comme « Commandant Autobot » pour Optimus Prime), une courte citation qui encapsulait l’essence du personnage, et un profil de personnalité. Le profil détaillait les forces, les faiblesses, et d’autres caractéristiques clés du personnage.

En outre, la partie inférieure de la Tech Spec affichait un graphique, appelé « Spec Chart », qui présentait des statistiques comme la force, l’intelligence, la vitesse, l’endurance, la rangée, le courage, la puissance de feu, et les compétences du personnage. Ce graphique était imprimé en rouge et noir, ce qui le rendait illisible à l’œil nu.

Pour déchiffrer le graphique, les enfants devaient utiliser le « Tech Spec Decoder », une petite pièce de plastique rouge translucide qui était incluse avec le jouet. Lorsque ce décodeur était placé sur le graphique, le rouge du graphique était filtré, permettant de lire les statistiques du personnage.

L’ajout des Tech Specs et du décodeur a rendu l’expérience de déballage et de découverte du nouveau jouet encore plus excitante pour les enfants. Cela a ajouté une couche supplémentaire d’interaction et a renforcé l’idée que chaque jouet Transformers était un personnage à part entière, avec sa propre histoire et ses propres capacités.

Encore une fois, cela montre comment Hasbro et Takara ont utilisé des techniques de marketing créatives pour améliorer l’expérience des utilisateurs et différencier la marque Transformers sur le marché des jouets.

Selon le site *The Verge*, les ventes de jouets Transformers ont atteint un sommet de 100 millions d’unités en 1985, soit un an après leur lancement. Un véritable tour de force, qui démontre la puissance d’une bonne histoire et d’une stratégie marketing bien pensée.

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Les Transformers offrent également de nombreuses leçons précieuses en marketing. Par exemple, l’importance de l’histoire dans le marketing de produits. Les Transformers ne sont pas simplement des jouets qui se transforment : ce sont des personnages avec leurs propres personnalités, histoires et conflits. Cette dimension narrative a contribué à faire des Transformers plus qu’un simple produit, mais une expérience.

Une autre leçon est l’importance de l’innovation. Les Transformers ont toujours cherché à innover, que ce soit par leurs designs de jouets, leurs histoires ou leurs médias. Par exemple, la série de 2015 « Transformers : Robots in Disguise » a introduit une application mobile qui permettait aux enfants de « scanner » leurs jouets pour débloquer du contenu dans le jeu.

Enfin, l’histoire des Transformers souligne l’importance de l’adaptation. La franchise a survécu à de nombreux changements dans le paysage du divertissement et du marketing, des déréglementations de l’ère Reagan aux évolutions des technologies d’animation. Pourtant, malgré ces défis, les Transformers ont réussi à rester pertinents et populaires en s’adaptant continuellement à l’époque.

Les Transformers : Une icône de la culture geek

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Les Transformers ont toujours occupé une place de choix dans la culture geek. Des conventions comme la BotCon aux fanfictions, en passant par les sites Web dédiés et les podcasts, la fandom des Transformers est passionnée et engagée. Il y a même eu des collaborations avec d’autres icônes de la culture geek, comme la série de bandes dessinées « Transformers vs. G.I. Joe » et la ligne de jouets « Star Wars Transformers ».

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Des leçons pour aujourd’hui

Cette histoire a plusieurs leçons importantes pour les spécialistes du marketing d’aujourd’hui. Premièrement, elle souligne l’importance de l’histoire. Les Transformers étaient plus que de simples jouets : ils étaient les héros d’une épopée intergalactique qui a captivé une génération. Les marques qui peuvent raconter une histoire puissante ont une chance de se démarquer.

Deuxièmement, elle rappelle l’importance de l’innovation. Hasbro a pris un risque en investissant dans une nouvelle catégorie de jouets, mais ce pari a payé. Aujourd’hui, les marques doivent constamment repousser les limites pour rester pertinentes.

Enfin, l’histoire des Transformers nous rappelle que le marketing ne se limite pas à la vente de produits. Il s’agit de créer des expériences, de susciter des émotions, de créer des liens. Les marques qui réussissent aujourd’hui sont celles qui se connectent de manière authentique avec leur public.

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La saga des Transformers est une histoire d’audace, de créativité et de réussite face à des obstacles apparemment insurmontables. En un mot, c’est une histoire transformante (oui je sais c’est facile…). Et n’est-ce pas ce que nous cherchons tous à accomplir en tant que marketeurs : transformer notre public, notre marché, et finalement, le monde ?

Bonus !

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  1. La naissance d’Optimus Prime : Saviez-vous que le personnage d’Optimus Prime, le chef bienveillant des Autobots, a été initialement commercialisé au Japon sous le nom de « Convoy » dans la ligne de jouets Diaclone ? Hasbro a réimaginé le personnage, lui donnant un nouveau nom et une histoire d’origine, et l’a transformé en l’un des Transformers les plus reconnus.
  2. Des erreurs dans les transformations : Au cours de la production de la série animée, il y avait parfois des erreurs de transformation. Par exemple, le bras d’un personnage pourrait être représenté en tant que jambe, ou les parties d’un véhicule pourraient ne pas correspondre à la forme robot du jouet. Ces erreurs sont devenues des « Easter Eggs » amusants pour les fans dévoués.
  3. Bumblebee, le plus populaire : Dans la première série de Transformers, Bumblebee était souvent le personnage le plus proche des humains, en particulier du jeune Spike Witwicky. En dépit de sa petite taille et de sa faible puissance de feu, Bumblebee est devenu un favori des fans et a continué à jouer un rôle central dans les films live-action de Transformers.
  4. La mort d’Optimus Prime : La mort d’Optimus Prime dans le film « Transformers: Le Film » de 1986 a causé une énorme controverse. De nombreux enfants étaient bouleversés, et Hasbro a reçu une avalanche de lettres de colère de parents outragés. En réponse à cela, le personnage a été ressuscité dans la série télévisée.
  5. Un hommage aux Beatles : Les noms de quatre des Dinobots – Grimlock, Slag, Sludge, et Snarl – sont un hommage aux Beatles. Ils ont été nommés d’après les mots utilisés par les Beatles dans leur film « A Hard Day’s Night » pour décrire le sentiment d’être en tournée : « C’est un travail très difficile, une lutte, une boue et un grognement ».
  6. Le nom de Megatron interdit : Pour une courte période, Hasbro a perdu les droits sur le nom de Megatron, le chef maléfique des Decepticons. Pendant ce temps, le personnage a dû être renommé « Galvatron » dans la série animée et les bandes dessinées.
  7. Decepticon Soundwave et sa cassette : Soundwave, le Decepticon qui se transforme en poste de radio, possède un assortiment de cassettes qui se transforment en divers animaux et robots. Cela a permis à Hasbro de vendre non seulement Soundwave, mais aussi toute une gamme de jouets associés.
  8. L’origine des Insecticons : Les Insecticons, une sous-faction des Decepticons qui se transforment en insectes, étaient à l’origine des jouets d’une autre ligne appelée « Diaclone ». Hasbro a acquis ces modèles, les a renommés et les a intégrés dans l’univers des Transformers.
  9. Starscream, le traître perpétuel : Le personnage de Starscream est connu pour sa trahison constante envers Megatron dans sa quête pour prendre le contrôle des Decepticons. Ce qui est intéressant, c’est que son caractère a été inspiré par Iago, le personnage de la pièce de Shakespeare, « Othello ».
  10. Peter Cullen, la voix d’Optimus Prime : Peter Cullen, l’acteur qui a prêté sa voix à Optimus Prime, a également fait la voix de Eeyore dans les dessins animés de Winnie l’ourson de Disney. Il a déclaré avoir utilisé la voix profonde et calme de son frère, un vétéran du Vietnam, comme inspiration pour Optimus Prime.
  11. Transformers et My Little Pony : Les deux séries, « Transformers » et « My Little Pony », ont été créées par la même société de production, Sunbow Productions, et ont toutes deux été diffusées pour la première fois en 1984. Les deux ont connu un succès retentissant et ont largement contribué au renouveau de Hasbro dans les années 1980.
  12. Le prix d’Optimus Prime : Lors de sa sortie en 1984, le jouet Optimus Prime était vendu pour environ 20 $. Aujourd’hui, un Optimus Prime original en bon état peut se vendre à des prix exorbitants, dépassant parfois les 1 000 $.
  13. Un camion pas si aléatoire : Le choix de faire d’Optimus Prime un camion n’était pas aléatoire. Les créateurs voulaient qu’il incarne la force et la fiabilité, des traits souvent associés aux gros véhicules de transport.
  14. Le Transformers le plus cher jamais vendu : En 2007, une version ultra-rare du Decepticon Fortress Maximus s’est vendue sur eBay pour plus de 3 000 $. Ce qui en fait l’un des Transformers les plus chers jamais vendus.
  15. Les Transformers et Star Wars : En 2006, Hasbro a lancé une ligne de jouets « Star Wars Transformers » qui combinait les deux univers. Les personnages de Star Wars tels que Darth Vader et Luke Skywalker pouvaient se transformer en vaisseaux spatiaux et en véhicules.
  16. Un dessin animé à succès : La série animée « Transformers » a duré quatre saisons et 98 épisodes, ce qui en fait l’une des séries basées sur des jouets les plus longues de l’époque. Sa popularité a conduit à plusieurs suites et reboots, y compris une série actuelle qui est diffusée sur Netflix.
  17. Un défi de taille : Les Transformers présentent un défi unique en matière de design : ils doivent avoir une belle apparence à la fois sous forme de robot et de véhicule. Cela rend la conception de chaque Transformer à la fois complexe et fascinante.
  18. Le dernier rôle d’Orson Welles : Le légendaire acteur et réalisateur Orson Welles a fait la voix d’Unicron, un personnage maléfique qui transforme le planète en robot, dans « Transformers: Le film ». C’était son dernier rôle avant sa mort en 1985.

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⚔ Par le pouvoir du Marketing Ancestral 💪🏽


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(ou comment Mattel, après l’échec du siècle, invente la poule aux cheveux d’or relancée sur Netflix)

Musclor (3.0) est revenu sur Netflix, mais ce n’est pas le plus intéressant tu vas voir !

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tu sais bien LUI !

Musquoi ? En 1981, Mattel, géant américain du jouet créé « Les Maîtres de l’univers » (Masters of the Universe ou MOTU, en V.O.). Cette licence comprend notamment 4 lignes de figurines articulées, 5 séries animées, 2 longs-métrages, plusieurs séries de comics et de minicomics, 3 jeux vidéo, un film live et un nombre incalculable de produits dérivés (des pyjamas au matériel scolaire en passant par les View-Master).

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les jumelles à diapos rondes la souviens-toi !

Et les héros dans tout ça ? Musclor (He-man en V.O.) du côté du bien, héros sans peur et sans reproche et Skeletor, l’incarnation du mal.

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ce livre existe no joke 🤣

Et pourtant …

He-Man et la gamme de produits qui en a découlé, Masters of the Universe

(MOTU), ont créé un monde fantastique principalement destiné aux garçons, à une époque où les jeux genrés s’imposaient sans nuance.

À son apogée, en 1986, les figurines et autres produits dérivés de la gamme ont été vendus pour un montant total de 400 millions de dollars, rien qu’aux États-Unis. Succès bref pour Mattel, qui a vu cette somme chuter à 7 millions de dollars l’année suivante ! Au total, au cours de ses six années d’existence, la gamme MOTU s’est vendue pour 1,2 milliard de dollars dans le monde et a donné naissance à une série de dessins animés et à un film majeur – un exploit que même Barbie ne peut revendiquer.

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Barbie dég’

Voici pour le contexte. Là où le sujet devient passionnant, c’est lorsque l’on se demande comment Mattel en est arrivé là et surtout, pour quelles raisons ?

Pour bien appréhender ce succès devenu phénomène culturel Pop, remontons au tout début de l’histoire. À la fin des années 70, le contexte était alors très compliqué financièrement, même pour le leader des jouets MATTEL.

Trois catastrophes auraient pu faire mettre un genou à terre au plus grand vendeur de jeux :

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Ray Wagner c’est lui

Ray Wagner, alors patron des jouets Mattel, refuse en 1976 un contrat de licence avec un « inconnu » nommé Georges Lucas. Le plan initial ? Créer une ligne de jouets et de figurines STARWARS…

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aïe ça pique

Ray passe également à côté de la seconde grosse licence du moment : Conan le barbare (trop adulte, trop violent, mais surtout trop cher).

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mais non c’était pas pour les enfants oops 😅

Pour finir, à cette époque, le droit américain interdisait de créer une série TV basée sur une gamme de jouets mais un acteur cowboy devenue président va changer tout ça malgré les lobbies de défense pour l’enfance (tiens ça ferais un super article de newsletter ça !🤫)

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tu l’as pas venu venir celle-la 😅

La direction prit alors une décision : suite à tous ces écueils, dorénavant, plus rien ne serait plus laissé au hasard. Tout sera testé !

Malheureusement, rien n’y fais et sans licence, il faut tout inventer, tout imaginer.

Trois prototypes et trois univers sont donc conçus et maquettés. Mais lequel choisir et qu’en faire ?

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Vous me reconnaissez ? C’est moi Musclor au milieu ! Il a prit cher Boba Fett 🤣

C’est l’heure pour MATTEL, énorme entreprise multinationale de se rendre à l’évidence et de prendre une direction extrêmement difficile : partir du principe qu’elle ne sait pas tout et utiliser des concepts (on est alors fin 70’s !). Le géant du jouet commence alors à utiliser le design thinking ou encore le Lean startup, de manière totalement intuitive, avant même leur modélisation en marketing.

 Mattel va se mettre à l’écoute et tenter de comprendre les enfants de 5 à 10 ans via des études consommateurs. Leur objectif ? Vérifier la désirabilité et la viabilité de leur création en vue de développer ce nouvel univers.

Ils découvrent ainsi que les enfants ont soif de liberté. Ils en ont marre de suivre les règles des adultes. Les enfants rêvent d’avoir plus de … POUVOIR !

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Et oui ça vient de ça !

De ces études sur les mini-consommateurs naît une première gamme de jouets.

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je les avais tous ! ❤

La matière était là, mais ils ne voulaient pas juste sortir une simple nouvelle ligne de figurines en plastique. Ils voulaient frapper FORT et VITE :

  •  💪🏽 Plus GROS que la concurrence directe : la gamme de jouets « Masters of the Universe » sera commercialisée sous forme de figurines articulées de 5½ pouces (par opposition à la taille de 3¾ pouces de la marque Kenner pour Star Wars et Hasbro pour GI Joe: A Real lignes American Hero).
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mais c’est énorme
  • ⚙ Optimisation de chaîne de fabrication, façon SWATCH : la quasi-totalité des modèles masculins sera basée sur le même moule. Seules les couleurs changeront d’un personnage à l’autre.
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  • 🙈 Un plagiat subtil : un nom différent de l’original, mais pas trop : He-man vs Conan.
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  • ✨ Des allures POP : un prince aux cheveux blonds et des couleurs Pop pour rompre avec le sombre Conan.
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  • 🎁 STORYTELLING et EXPÉRIENCE CLIENT : de grands auteurs et dessinateurs travaillent avec les équipes marketing sur la scénographie du packaging et l’expérience qui en découle. Dorénavant, des illustrations, des posters et surtout des mini-bandes dessinées accompagnent le jouet.
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Les premières BD étaient dingues
  • 💥 BRAND ENTERTAINMENT : les fabricants de jouets obtiennent le droit de créer une série à partir d’une ligne de jouet. MATTEL, associé à FILMATION, transcende l’univers des jouets jusqu’à développer sa propre indépendance créative.
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toi aussi tu te souviens du jingle sonore rien qu’en voyant ça ?

À partir de cet instant, des personnages féminins intègrent le dessin animé. L’objectif est probablement, on peut l’imaginer, de prendre place sur les rayons de jouets. Appâtant ainsi un public deux fois plus large, Mattel et sa recette She-ra, invente la mixité des bacs à jouets !

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Et la c’est le début de la fin

Et c’est alors que tout s’écroule. MATTEL en veut toujours plus et va trop vite. Ils inondent les magasins de déclinaisons Musclor/She-ra, sans réapprovisionner les « packs de démarrages » pour les primo-arrivants sur la licence. Du coup, ils cassent leur recette magique, commencent à baisser la qualité des packagings, arrêtent les mini-comics et diminuent la quantité de plastiques utilisés (tout en lançant toujours plus de nouvelles licences). Dans le même temps survient le 1er krach du jeu vidéo, qui touche de plein fouet leur Intellivision.

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Musclor sur Intellivision

Peu à peu, les garçons délaissent la licence qui perd de son aura. Le partage du bac à jouets ne semble pas au goût des jeunes garçons des années 80… et l’entrée des filles par la grande porte dans leur univers exclusivement masculin vient remettre en question la valeur de celui qui était, peu de temps avant, érigé en héros.

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What the…

C’est ainsi que MATTEL, après s’être relevé de revers coûteux, perd sa poule aux œufs d’or en se montrant précurseur, dans un monde qui n’était vraisemblablement pas prêt à voir les frères et sœurs partager leurs produits…

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C’est pas moi c’est lui

En plus de la série animée, il a été annoncé en janvier 2022 que Mattel et Netflix développaient « Masters of the Universe » en un film d’action en direct, avec une production prévue pour commencer à l’été 2022.

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ça pourra pas être pire que ça, si ?

Cette nouvelle série a été critiquée par les fans de l’original « He-Man and the Masters of the Universe » (1983-85), car elle tue le personnage éponyme dès le premier épisode, laissant la place à Teela, un personnage secondaire, qui devient essentiellement le protagoniste de la nouvelle série.

Les fans, furieux, semblent avoir l’impression d’avoir été trompés par la campagne publicitaire de la nouvelle série, qui laissait présager une série centrée sur He-Man, dissimulant le rôle de Teela en tant que protagoniste.

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Mais c’est une fiiiiiiiiiiiiiiille !

En conséquence, les réseaux sociaux sont remplis de commentaires reprochant à Smith d’avoir rendu He-Man « woke », tandis que des youtubeurs opportunistes feignent l’indignation face à l’accent accru mis sur la diversité dans la série, rendant le discours de plus en plus toxique.

Face à ce retour de bâton, Smith a réagi de manière désinvolte, déclarant :

« Je sais qu’il y a des gens qui disent, ‘Hey, mec, cette série est woke’. Je leur réponds, très bien, alors l’original aussi l’était. Il y avait des filles dans chaque épisode. Faites avec. »

Cette controverse familière marque le retour d’un cycle apparemment sans fin, dans lequel une ancienne franchise bien-aimée est relancée et se voit attribuer un vernis progressiste plus en phase avec les sensibilités actuelles, ce qui exaspère une partie de la base de fans très présente en ligne qui se sent souvent trahie, déçue, voire repoussée par ce changement de cap.

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Oui LE Kevin de Jay and Silent Bob 🙊

Ainsi, seulement les cinq premiers épisodes de « Masters of the Universe : Revelation » sont disponibles sur Netflix, avec la seconde moitié de la saison qui reste à sortir. Et, malgré l’échec retentissant de He-Man (et de son alter ego, le Prince Adam), la série prépare clairement le personnage pour un retour triomphant.

Rob David, vice-président du contenu créatif chez Mattel Television, confirme pratiquement cela avec ses commentaires sur la controverse :

« Mes films préférés sont ‘The Empire Strikes Back’, ‘The Wrath of Khan’, » a déclaré David. « Le héros est vraiment durement touché, puis l’histoire devient celle de comment le héros se relève et devient meilleur et plus fort que jamais. En dépouillant essentiellement le héros de tout ce qu’il tenait pour acquis, le héros révèle à lui-même ce qui le rend réellement fort à l’intérieur, puis doit se reconstruire. Nous pensions qu’en ayant un personnage inattendu [Teela] qui entreprend ce voyage en temps réel avec le public, nous pourrions vraiment souligner à quel point He-Man est important, et à quel point ces thèmes sont importants. »

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Rob David 👏

Cependant, il est à noter que malgré la controverse, la série animée He-Man et les Maîtres de l’Univers a réussi à sortir trois saisons entre septembre 2021 et août 2022.

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Pas si mal pour une figurine en plastique de 42 ans 😅

En outre, Mattel a profité de l’occasion pour introduire Sun-Man, un personnage noir créé en 1985 par une mère du New Jersey qui voulait créer un modèle pour son fils. Ce mouvement a été salué comme une bonne initiative pour la diversité.

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Sun-Man et sa maman Yla Eason 👏

Aujourd’hui, les professionnels du marketing, en prise aux nécessaires combats sociétaux, font preuve d’une grande vigilance pour ne pas se voir reprocher une approche patriarcale et genrée, en particulier dans ce secteur. Et si parfois, certains s’essoufflent devant les avancées timides arrachées à un sexisme ancré au burin… il est toujours intéressant de se rappeler qu’il y a quelques décennies, Mattel, pour avoir osé imaginer qu’un jouet est un jouet, et un enfant un consommateur mixte, perdait brutalement des millions de dollars.

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pas facile la vie d’une figurine

Pour reprendre des forces devant le chemin à parcourir, rien de mieux que de se réjouir que ces temps soient révolus, et de voir les marques trembler devant des comptes comme Pépite Sexiste #PepiteSexiste.

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y’a encore du taf ^^

Qui pourrait imaginer que Mattel, marque emblématique des produits genrés et segmentés pendant des décennies, avait été un modèle précurseur, acteur déchu d’une tentative de mixité commerciale dans les années 80 ? La marque, connue pour avoir poussé à l’extrême le cloisonnement des jouets avec sa célèbre Barbie et son alter ego de l’époque Big Jim, est pourtant à l’origine d’un coup de maître… (de l’univers) avant d’avoir sombré, impuissante (malgré le crâne ancestral).

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It is finito à bientôt !

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« The story is everything » Kevin Spacey cloture la #Keynote du #Content #Marketing World 2014 #StoryTelling


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Oscar award-winning actor and producer Kevin Spacey spoke to 2,600 marketers from 50 countries at Content Marketing World 2014, held September 8-11, 2014 in Cleveland, Ohio. Mr. Spacey broke down the elements of a story: conflict, authenticity and audience during his 60-minute presentation. After his keynote, Mr. Spacey joined CMI Founder Joe Pulizzi on stage for a brief Q&A with the audience.

Kevin Spacey Closing Keynote Highlights – Content Marketing World 2014 – YouTube.